Le géant du pneumatique Continental et le géant de l’aéronautique Boeing, ont tous les deux été victimes d’attaques informatiques.

Une filiale du géant Boeing victime d’une cyberattaque

Le groupe américain Boeing a déclaré, vendredi, que sa filiale Jeppesen, dont il détient 100 % du capital, est victime d’une attaque informatique qui la prive d’une partie de ses services.

Sur le site web de Jeppesen, l’entreprise indique par le biais d’un bandeau rouge, subir actuellement des problèmes techniques avec certains de ses produits, services et canaux de communication, ajoutant s’efforcer à remettre en marche ses services dès que possible.

Vendredi, Boeing a confirmé que sa filiale subissait en réalité un incident informatique malveillant. La cyberattaque a entraîné des perturbations dans la planification de vols. De quoi inquiéter sur les conséquences potentielles pour les appareils.

La firme basée dans le Colorado indique néanmoins que l’attaque a un impact sur la réception et le traitement des avis aux missions aériennes, que l’on appelle les NOTAM.

Ces messages correspondent aux avis publiés par les agences gouvernementales de contrôle de la navigation aérienne pour informer les pilotes ou aéroports de tout obstacle pouvant se trouver sur un itinéraire de vol. Le pilote doit alors consulter, au moment de préparer son vol, tous les messages de ce type qu’il peut recevoir.

Le géant du pneumatique Continental menacé par des pirates informatiques

Les pirates informatiques du groupe LockBit 3.0 sont-ils en train de se venger de l’entreprise Continental, géant du pneumatique ?

L’équipementier Allemand se retrouve face aux pirates de LockBit 3.0, les mêmes malveillants que le Centre Hospitalier de Corbeil-Essonnes. Leur fonctionnement reste cependant simple. Infiltration de machines, exfiltrations de documents internes (si possible sensibles et personnels) et demande de rançon pour qu’ils gardent le silence. Ils n’ont pas de véritable ligne de direction.

Cependant, l’affichage de la menace, sur l’un des 40 lieux de communication des pirates fusionne compte à rebours, entre 30 et 7 jours ; des extraits de documents volés et la présentation des victimes, avec dans certains cas, des commentaires personnels (fichiers volés, niveau de risque, etc.)

Pour le cas de la société Allemande Continental, nouvelle méthode, nouvelle menace diffusée ce 3 novembre 2022. Uniquement 24 heures de répit pour payer (ce que ne fera pas l’entreprise) et … l’historique du tchat entre les pirates et les négociateurs !