12 Bonnes Pratiques et Conseils pour améliorer la Sécurité Informatique des PME
Quelle que soit leur taille, aucune entreprise ne peut aujourd’hui négliger la menace croissante des cyberattaques. Les TPE/PME sont particulièrement vulnérables et les conséquences de telles attaques peuvent s’avérer dévastatrices. Pourtant, il existe des mesures préventives, à la fois comportementales et technologiques, accessibles même aux néophytes en sécurité informatique.
Des scénarios tels que le vol ou la destruction de données, les attaques par déni de service, les escroqueries financières et l’espionnage industriel se multiplient, touchant de plus en plus d’entreprises. Face à cette menace omniprésente et souvent opportuniste, la cybercriminalité ne fait pas de distinction de taille d’entreprise.
Malgré cette réalité inquiétante, de nombreuses PME hésitent à instaurer une politique de sécurité informatique, les considérant comme un simple centre de coût. Pourtant, les incidents de sécurité peuvent entraîner d’importantes pertes économiques, une détérioration de l’image de l’entreprise et une diminution de sa part de marché.
Il devient donc impératif de mettre en place une politique de sécurité informatique efficace, même avec des ressources limitées. Dans cet article, nous vous proposons 10 règles pratiques pour une sécurité informatique optimale, adaptées aux besoins des PME, sans nécessiter d’investissements colossaux.
Les douzes directives cruciales pour votre sécurité
1. Sensibiliser les collaborateurs aux bonnes pratiques de sécurité
L’une des plus grandes failles de la sécurité dans une entreprise réside dans son utilisation des systèmes informatiques. En effet, des mots de passe faibles, une mauvaise gestion des données personnelles, ou encore l’ouverture de pièces jointes douteuses peuvent permettre à un cybercriminel d’entrer facilement dans vos réseaux. C’est pourquoi il est essentiel de former vos collaborateurs à la cybersécurité. Sensibilisez-les aux risques liés à la cybercriminalité, à l’importance de bien gérer leurs appareils professionnels et à la protection de leurs informations personnelles. Proposez régulièrement des sessions de formation et encouragez une utilisation prudente des outils numériques, y compris les applications et les logiciels tiers utilisés au sein de l’entreprise. Les actions humaines peuvent souvent être la cause des failles de sécurité, c’est pourquoi chaque employé doit comprendre qu’il joue un rôle crucial dans la protection des systèmes et réseaux de l’entreprise.
2. Définir une politique de sécurité claire
Avant d’implémenter des solutions techniques, il est indispensable de définir une politique de sécurité qui guidera l’ensemble de l’organisation. Cela implique de comprendre les données sensibles que vous traitez au quotidien et de déterminer qui y a accès et sous quelles conditions. Il est également important de mettre en place une gestion rigoureuse des mots de passe, des appareils mobiles, et des autorisations d’accès au réseau. Cette politique doit inclure des règles sur la gestion des fichiers et la manière dont les informations doivent être protégées, notamment en respectant les normes en matière de RGPD et les exigences de la CNIL. Cette étape préalable est cruciale pour minimiser les risques de sécurité et garantir une gestion efficace des systèmes et données.
3. Restreindre et sécuriser l’accès à Internet et au Wi-Fi
Une connexion internet non sécurisée peut être un point d’entrée pour les cybercriminels. Assurez-vous que vos employés utilisent un réseau privé virtuel (VPN) pour leurs connexions en ligne. Ce service permettra de crypter les informations envoyées et reçues, rendant ainsi les attaques plus difficiles. Il est également important de sécuriser votre réseau Wi-Fi en choisissant un mot de passe complexe et en activant les protocoles de sécurité comme WPA2. Enfin, veillez à la gestion des sites visités par vos collaborateurs, en mettant en place des solutions pour bloquer l’accès à des sites non sécurisés ou suspects. Une bonne gestion du réseau réduit considérablement les risques d’intrusion dans votre système informatique.
4. Maintenir à jour les équipements informatiques
Les logiciels et systèmes d’exploitation sont régulièrement mis à jour pour corriger des vulnérabilités de sécurité. Il est donc impératif de s’assurer que tous les appareils et systèmes informatiques sont à jour. En plus des mises à jour automatiques, l’entreprise doit mettre en place un audit régulier de ses systèmes pour vérifier que toutes les installations sont à jour et que les risques sont maîtrisés. Une mise à jour régulière des logiciels et des applications permet de limiter les possibilités d’attaques via des failles déjà connues des pirates informatiques.
5. Gérer la sécurité des terminaux mobiles
L’usage croissant des appareils mobiles dans le cadre professionnel présente un défi majeur pour la sécurité informatique des PME. Il est essentiel de mettre en place une gestion centralisée de ces appareils afin d’assurer leur sécurité. Cela inclut la gestion des applications utilisées, des mises à jour, et des antivirus adaptés à chaque appareil. En cas de perte ou de vol d’un terminal, vous devez pouvoir effacer à distance toutes les informations sensibles qu’il contient. L’adoption de solutions de sécurisation pour les appareils mobiles permet de protéger les données de l’entreprise même en dehors du bureau.
6. Sauvegarder régulièrement les données sensibles
Une des pratiques les plus simples et efficaces pour protéger les données contre les cyberattaques, en particulier les ransomwares, est de mettre en place un système de sauvegarde automatique. Vous pouvez choisir de sauvegarder vos fichiers sur un cloud sécurisé ou sur des serveurs internes. Dans tous les cas, il est essentiel d’avoir une sauvegarde régulière des données sensibles, que vous pouvez restaurer en cas de besoin. N’oubliez pas de tester régulièrement les sauvegardes pour vous assurer qu’elles sont opérationnelles et que vos informations sont bien protégées.
7. Gérer les données stockées dans le Cloud public
L’utilisation du cloud public pour le stockage des données de l’entreprise présente des risques en matière de sécurité. En effet, les données sont souvent stockées sur des serveurs externes, et il est parfois difficile de garantir leur confidentialité et leur protection. Pour renforcer la sécurité informatique, il est conseillé de vérifier les politiques de sécurité des fournisseurs de cloud, d’utiliser des outils de cryptage pour sécuriser les informations stockées, et de limiter l’accès aux données sensibles. Veillez également à sensibiliser vos utilisateurs aux risques associés à l’utilisation des services cloud.
8. Assurer la sécurité des applications utilisées
Les applications et logiciels utilisés par l’entreprise sont des cibles privilégiées des cybercriminels. Il est essentiel de vérifier la sécurité des applications avant de les installer sur vos réseaux. Cela passe par l’analyse des vulnérabilités potentielles et la mise en place de solutions comme des pare-feux ou des antivirus. Pour réduire les risques, il est également important de maintenir un contrôle strict sur les applications installées sur les ordinateurs des collaborateurs et de limiter l’accès à celles qui sont strictement nécessaires à l’activité de l’entreprise.
9. Assurer la visibilité et la capacité d’investigation des incidents
La détection rapide des incidents de cybersécurité est cruciale. Pour ce faire, vous devez centraliser et analyser les journaux des réseaux et des systèmes informatiques afin d’identifier toute activité suspecte. Un audit régulier des infrastructures informatiques permet d’identifier les points faibles et de réagir rapidement aux attaques. Les outils de surveillance du réseau et des applications peuvent également fournir une visibilité accrue, facilitant ainsi l’analyse des incidents et la mise en place de mesures correctives.
10. Gérer une attaque
Il est primordial d’anticiper une attaque en préparant un plan d’urgence qui détaille les actions à entreprendre en cas d’incident. Ce plan doit inclure des procédures pour isoler les systèmes compromis, informer les autorités compétentes, et limiter les dégâts. L’entreprise doit définir des rôles clairs pour chaque membre de l’équipe en cas de crise, afin d’agir rapidement et efficacement.
11. Mettre en place un plan de continuité d’activité (PCA)
Le plan de continuité d’activité (PCA) est essentiel pour garantir la résilience de l’entreprise face à une attaque ou une défaillance technique. Il permet de définir les actions à mener pour assurer la continuité des opérations, même en cas de crise. Cela inclut la sauvegarde régulière des données et l’établissement de procédures claires pour restaurer les systèmes et réseaux.
12. Mettre en place un plan de reprise d’activité
Enfin, le plan de reprise d’activité (PRA) est un élément clé de la gestion des risques. Ce plan définit les étapes à suivre pour restaurer les infrastructures informatiques de l’entreprise après un incident majeur. En cas de cyberattaque, de panne matérielle ou de catastrophe, le PRA garantit que l’entreprise pourra reprendre ses activités rapidement et minimiser l’impact sur les données et les informations critiques.
N’attendez plus pour mettre en place une politique de sécurité informatique efficace à votre système informatique, Guiddy vous accompagne dans ce processus.